by L'équipe WTS

RAF 1000km (2025), comme une longue balade

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Récit de Francis Dujardin coach WTS de l’athlete ultra-cycliste : Jean Pascal Fyad

J’accompagne Jean Pascal depuis trois saisons sur différentes épreuves ultra-cyclisme, des cyclos, et des BRM. En 2024 Jean Pascal se lance sur la RAF 1000K qu’il réussit à boucler en 4 jours.

L’édition 2024 avait ravi notre athlète passionné d’ultra-cyclisme, il était satisfait d’avoir terminé sa première d’ultra-endurance à 57 ans, il était parti en se demandant s’il allait terminer dans les temps, un peu avec le chrono devant les yeux. Celle de 2025 fut très différente.

En 2025, Jean pascal est parti sans un timing préétablit, mais seulement avec l’objectif de faire environ 200km par jour. La préparation fut plus chaotique que l’année dernière, des obligations professionnelles importantes, et un COVID trois semaines avant l’objectif nous ont obligé à revoir souvent la préparation et à choisir en dernière minute un scénario adapté à cette situation.

Malgré des événements qui aurait pu mettre à mal le projet, Jean pascal termine avec la sensation d’avoir fait une « longue balade », sans jamais avoir été dans le doute de terminer l’épreuve, sans le souvenir d’avoir souffert un parcours pourtant très exigeant.

Aucun des problèmes rencontrés n’a eu d’emprunte négative sur notre athlète ultra : crevaisons à répétition, brutal changements de T° au sommet de la cime de la Bonnette avec un orage, chaleur excessive à d’autres moments.

J’ai analysé chaque jour les données de l’étape, moyenne sur les ascensions, temps de roulage, et temps de repos. Notre sportif a réalisé une course parfaitement gérée, avec une régularité impressionnante, des étapes sur lesquelles les vitesses d’ascensions sont restées relativement stables de jour en jour.

Compte tenu des événements qui avaient précédé l’épreuve, nous avions décidé de prendre des repos assez longs chaque nuit, et de dormir à l’hôtel, l’objectif était de récupérer le mieux possible, et de ne pas engendrer de fatigue excessive puisque la préparation avait dû être adaptée.

Cette stratégie s’est avérée payante, une preuve que l’on peut aussi réussir ce type d’objectif sans trop de pression, et sans terminer dans la douleur, notons qu’elle fut finalement étrangère à notre sportif.

Bravo Jean-Pascal !