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L’Ultra Marin – 175 km autour du Golfe du Morbihan
Un ultra trail unique en Bretagne : 175 km autour du golfe du Morbihan
L’Ultra Marin, c’est l’un des défis les plus fous du trail en France : 175 km autour du golfe du Morbihan, entre terre et mer. Une boucle unique, de jour comme de nuit, où la beauté des paysages côtiers se mêle à l’exigence d’un effort extrême. Plus qu’une course, c’est une véritable aventure humaine, qui attire des coureurs venus du monde entier !
Cette année, un de nos coachs WTS, Francis a eu l’honneur de préparer un athlète, Gary Argaud, sur cette course hors du commun.
→ Témoignage d’un coureur préparé par WTS pour l’Ultra Marin 175 km, l’ultra trail du Golfe Morbihan: préparation, effort, aventure en Bretagne
Récit 😎 – Ultramarin 2025 – Gary Argaud
Le premier Ultra / Devenir Homme
Pendant longtemps, je me suis plus considéré comme le coureur du dimanche que vraiment trailleur. Pourtant, j’adore ça. Je le sens dans mes tripes, je me sens si bien quand je suis en pleine nature.
Un soir de mars 2024, ma copine, bretonne, me parle de l’Ultramarin. N’ayant jamais couru plus de 20km, je me laisse rêver… Si je dois courir, autant le faire pour de vrai: je me donne 15 mois d’entraînement pour me préparer pour l’édition 2025. Top chrono.
Je commence ma préparation seul, puis avec une séance coachée hebdomadaire. Observant une progression trop lente à mon goût, et plusieurs blessures, je change de solution et rencontre Francis. Avec lui, on change le game. De 3 “footings” par semaine et un renfo, on passe à des semaines rythmées et soutenues, suivant une stratégie long terme. Je vois les résultats. De mon côté, j’insiste sur le mental, tout en recevant le soutien d’un coach, expert de son domaine, et humain avec son sportif. Je ne suis pas sûr qu’il ait toujours cru le challenge possible, mais il n’a jamais montré de doute, malgré un objectif intermédiaire max de 60km.
C’est le jour J.
Je m’élance avec 1800 compétiteurs. J’avale les premiers kilomètres avec aisance et plaisir. Quand la nuit tombe, je décide de marcher pour me préserver. Je bats mon record de distance au milieu de la nuit, avec un moral fragile. Puis après une petite centaine de kilomètres et plusieurs hauts et bas, le jour se lève. Parti un peu trop vite, je suis maintenant en retard sur les 24h visées.
Le deuxième jour sera sûrement le plus terrible de mon existence. Je souffre énormément, mais je sais que ce n’est pas grave. Au ravito du 120ème kilomètres, je ne peux plus courir, mes genoux sont trop douloureux, mon cerveau me hurle de m’arrêter. Après un passage chez les kinés, on repart tant bien que mal. Puis le moral va revenir, et je vais courir de nouveau. Ces montagnes russes émotionnelles iront en s’intensifiant, jusqu’à un pic dramatique au 145ème. Je n’en peux plus, mon cerveau ne peut plus penser, mes jambes ne peuvent plus avancer. Je suis au fond du gouffre. Je ne sais plus quoi faire, m’allonge par terre, et souffre toujours… Mon frère me regarde dans les yeux : “qu’est-ce que tu veux faire ?”. Je lui réponds en larme que je veux que ça s’arrête. Il accepte calmement, “d’accord, viens on arrête”… Je marque un arrêt, mon sang ne fait qu’un tour: “NON ! Hors de question!”. Je repars en titubant. Au bout de quelques kilomètres, je croise un type qui court encore, lentement, mais il court. Je le suis. Quitte à souffrir, je préfère le faire en courant pendant 3h qu’en marchant pendant 6h. Je refuse de passer une seconde nuit dehors, je n’y résisterai pas. On ne s’arrête plus. On court et on compte les kilomètres ensemble. C’est ça, la vraie beauté du trail. La douleur est toujours là, mais sa voix est faible et lointaine, le mental est revenu. Il n’y a plus de doute possible, plus d’hésitation : je courrai jusqu’à passer la ligne d’arrivée.
27 heures, 59 minutes et 27 secondes. Je passe la ligne, je n’ai jamais été aussi fier de moi. Le monde m’appartient. Moi qui, quelques heures plus tôt, dégoûté, prévoyais de ne pas célébrer mon arrivée, je me laisse emporter par la joie et hurle de toutes les forces qu’il me reste. Je suis ultra-traileur. Cette course a changé ma vie. Tout est possible. Avec méthode et détermination, on peut tout réussir.
Merci à ma famille, merci à mon coach Francis.
Un palmarès de compétition
Historiquement, j’ai toujours été attiré par le trail, une activité outdoor, qui combine l’immersion dans la nature, dépassement de soi et l’humilité.
Pour autant, je ne me suis jamais considéré comme un traileur, pratiquant ce sport seulement de manière récréative, sans réel entraînement, ni accomplissement.
C’est à la suite d’un accident de moto, qui m’a valu une trentaine de points de sutures sur la cheville droite, et qui a failli me coûter toute mobilité active, que le déclic est arrivé : Je retrouverai mon niveau de course d’avant, et le dépasserai. Il était hors de question, qu’à 25 ans, je ne puisse plus recourir.
Déjà un petit traileur de bac à sable.
La décision
Cette épopée commence un jour de mars 2024 des plus communs. Ma copine, morbihannaise d’origine, rentre du travail avec une nouvelle idée.
“J’ai trouvé un trail autour du Golfe du Morbihan, il a l’air trop beau. Il y a plusieurs longueurs, et même un 100km !”, dit-elle sur un ton d’humour.
A cette époque, je n’avais jamais couru plus long que le Marseille-Cassis, même pas un semi-marathon.
Pourtant, la semaine qui suivit, cette conversation me trotta étrangement dans la tête.
On se renseigna, plus par curiosité, qu’autre chose. Plusieurs distances, effectivement… Et le Grand Raid : un tour complet du Golfe du Morbihan, 175km.
Ma copine s’en amusa : “t’imagines, si tu le faisais… Ce serait ouf !”.
Elle rigolait. J’étais déjà sérieux : “je vais le faire.”.
La préparation
Ma décision était prise, plus qu’à trouver le plan. Moi qui n’avais jamais couru plus de 20km, et sur route, j’allais devoir procéder par étapes, si je voulais atteindre cet objectif en moins d’un an et demi.
J’ai commencé à me renseigner sur internet. Il y aura plusieurs domaines à approfondir : le sport évidemment, la nutrition, et le mental, aussi.
De plus, je partais avec des petits handicaps, une cheville rouillée par l’accident de moto, et des genoux sujets à blessures à répétitions.
Je commençais ma préparation un peu cool. Plusieurs mois passèrent, je courais 2 à 3 fois par semaine, avec quelques séances de musculation plus ou moins organisées.
En parallèle, j’avais commencé à établir un plan avec des objectifs intermédiaires :
Fin mai, je m’inscris un peu par hasard au trail de la Font de Mai (28km, 2400D+). Après une progression encourageante, je me sentais prêt. Peut-être un peu trop.
Au 20ème kilomètre, le genoux dit stop. Impossible de courir, ni en montée, ni en descente. Pas pratique pour un trail… Je finis dans la douleur, en marchant, et m’effondre sur le brancard des kinés à l’arrivée.
Retour à la case départ, impossible de courir pendant plusieurs semaines, puis une reprise à coup de 5km. C’est à partir de ce moment que je commence à comprendre que mon corps n’est pas assez musclé.
Le marathon prévu pour juin tombe à l’eau, mais je ne perds pas espoir, la route est encore longue, je sais que je vais revenir.
Une fois la reprise des entraînements possible, je décide qu’il me faut quelqu’un pour m’accompagner et éviter de reproduire ce schéma. Je trouve un coach début juillet, une ancienne connaissance, qui accepte de m’entrainer à raison d’une séance de renfo par semaine. C’était léger, mais déjà ça, et j’allais pouvoir apprendre de son expérience.
Fin août, vacances en Bretagne, j’ai bien repris, suivi les conseils des kinés, je me sens bien. Presque au dernier moment, je m’organise une sortie de 42km, autour du village de Locmariaquer (village étape de l’Ultramarin), répétant 4 fois une boucle de 10km mêlant route et chemins côtiers, avec un ravito à la maison. Un véritable “mini-ultramarin”. Les 2 premières boucles se passent sans difficultés. La troisième tire un peu mais je croise ma famille, se prêtant au jeu d’une boucle, qui m’encourage à mi-chemin. Dernier ravito, je déchante. Je sens que le dernier tour va être vraiment dur. Ma copine m’accompagne en vélo.
Je finis, en un peu plus de 4h, avec beaucoup de douleurs, mais sans blessures. Une vraie victoire cette fois.
Je reprends tranquillement l’entraînement et réalise en même temps l’ampleur de l’épreuve qui m’attend, correspondant à 5 fois la longueur validée.
Les mois passent, je progresse doucement. J’ai manqué les inscriptions à la SaintéLyon, que je voulais être mon objectif intermédiaire de fin d’année.
Je parcours les calendriers de trail et tombe sur le Grand Raid de Camargue, 65km, 38D+, pour début octobre. C’est plat! Pas si mal, finalement, l’Ultramarin, c’est pas très vallonné non plus.
Une semaine avant la course, dernière ligne droite. Je prévois une sortie tranquille en début de semaine et les inquiétudes commencent. Après à peine 1h de sortie, je préfère m’arrêter et marcher. Étrange coïncidence, à cette époque, j’avais quitté mes habitudes chez Brooks pour tester quelque chose de plus “sportif” chez Salomon. Les chaussures en question, des S-lab Genesis, étaient réputées moins stables que les Brooks.
J’hésite jusqu’au dernier moment, mais maintiens mon inscription. Ça m’arrivait parfois à l’entraînement, d’avoir des douleurs inquiétantes. Elles finissaient par passer.
Départ pour la course avec une belle erreur de débutant : je décide de prendre des anti-inflammatoires et d’emporter le fameux tube de Voltaren avec moi. Après 20km à peine, je commence déjà les tartinages. Le genoux gauche est douloureux mais ça va le faire. Je continue, reste calme, sers les dents et cherche à me distraire. Pas moyen, après 40km, la douleur est intense, le Voltaren ne fait plus d’effet, je peux à peine courir. Je croise les secouristes. A 46km, ç’en est trop, je ne peux plus courir. C’est l’abandon.
Un mois d’arrêt va suivre cette défaite. Pourtant, au fond de moi, la petite flamme refuse de s’éteindre. C’est à peu près à cette période, que je décide de parler un peu plus de mon projet autour de moi. Je m’attendais à recevoir plus de rires que d’encouragements, mais c’est justement ça qui m’a remotivé. J’allais leur prouver qu’ils avaient tort de ne pas y croire.
Je décide alors de resserrer la vis. Il me faut plus de rigueur dans mon entraînement. Début décembre, après avoir validé ma reprise, je contacte Francis. Via un coaching à distance, il accepte de m’accompagner quotidiennement jusqu’au jour J. Après un test en laboratoire pour en savoir plus sur mes capacités actuelles (VMA, seuils…), on passe un nouveau niveau d’engagement : au moins 3 sorties par semaine, avec du travail spécifique, du renfo et une sortie longue le week-end. Difficile de suivre la cadence, mais on s’accroche.
Au printemps, l’échéance se rapprochant, il faut trouver un nouvel objectif intermédiaire. Bien sûr, tous les trails officiels sont tous complets. Pas le choix, il faudra que je me débrouille. On réorganise alors avec ma copine, le Grand Raid de Camargue en solo. Le principe est simple : refaire le même parcours (et plus si affinité), avec elle en vélo qui transporte les ravitos.
Malgré la chaleur et le vent, j’atteins 63km. J’étais à bout de force, mais sans douleur connue. C’est à ce moment, à 3km de l’arrivée, qu’une douleur aiguë me lance dans le pied. Ça c’est pas bon ! J’arrête. Après une bonne récupération, rien à signaler. La douleur en question a peut-être simplement fait son travail annonciateur d’une blessure.
On est alors en avril. 3 mois avant la course. On maintiendra le cap jusque-là avec une semaine intensive, et la fameuse semaine d’affûtage pré-course.
Quelques semaines avant le grand jour, et avec l’expérience accumulée, je décide de me préparer une feuille de route des allures à suivre pendant la course. “Tu ne pourras pas courir tout le long”, me confirme mon coach Francis. Etant donné l’absence de relief, je ne pourrai pas non plus attendre les montées pour marcher. Je prends les devants, et imagine, grosses mailles, un schéma de 3h, comprenant 2h de course à 6 min/km suivi d’1h à marcher (12 min/km). J’avais prévu depuis plusieurs mois, trois niveaux d’objectif: 1/ finir la course, 2/ faire moins de 30h, 3/ faire moins de 24h. L’allure envisagée me permettait, en théorie, de parcourir la distance en 21h. Ce qui me laissait 3h de repos cumulé sur les ravitos. Toujours en théorie, du haut de mes 63km, ça pouvait le faire…
Le jour J
La semaine d’affûtage a été très bienvenue, repos, quelques jours de vacances. La veille, je vais au village chercher mon dossard. ça y est, le stress monte, le mutisme aussi. J’observe, je m’imprègne de l’ambiance. Le soir, je dois accueillir mon plus grand soutien émotionnel: ma sœur. A son arrivée en voiture, je réalise avec stupéfaction qu’elle n’est pas seule. Mon frère a aussi fait le voyage ! Je ressens une joie immense, et les premières larmes d’une longue série se mettent à couler.
Ça y est, c’est le jour J. Départ à 19h. Je prépare mes affaires, tout est millimétré. Ma copine est briefée sur son travail d’accompagnateur, on peut se rendre sur les lieux.
Le stress monte, mais je peux le contenir. Je suis prêt ! J’ai vu cette scène, dans ma tête, des centaines de fois. Tout arrive comme prévu. Je me concentre, on s’entasse sur la ligne de départ. Top départ !
Après un tour dans le centre-ville de Vannes, on part sur les sentiers côtiers. On avale les premiers kilomètres, avec plaisir. De nombreux amis m’envoient des messages d’encouragement. Je suis sur un nuage et m’amuse à leur faire des témoignages en direct.
J’arrive à Sené (28km) en courant et en avance sur mon chrono, je me sens bien, mais reste lucide. J’ai couru plus longtemps que prévu, il faut que je marche. Il est autour de 22h, la nuit tombe. Après un ravito tranquille et un petit mot à ma copine, mon frère et ma sœur, je repars en marchant, à la frontale. C’est très perturbant d’être sur du plat, après seulement 2h de course et de marcher. Beaucoup de coureurs me doublent. Les résultats montreront que beaucoup se seront trompés.
3h du mat’, j’arrive à Sarzeau (58km). Ici, j’avais prévu une sieste de 20 minutes. Ce que je n’avais pas prévu, c’est l’absence complète de couchage. Je m’installe sur les gradins en bois du gymnase, avec les spot lumineux à fond et le bruit de centaines de coureurs qui résonne. Etrangement, mon cache-cou sur les yeux, je dors. Le réveil sonne trop tôt et annonce le début des hostilités. Je me sens engourdi, j’ai froid et mal au crâne. Malgré tout, je sors vite du gymnase et de cette odeur typique de sueur, retrouvant mes trois acolytes, au rendez-vous. Là, c’est la panique, il fait nuit, j’ai encore 120 bornes, je me sens cassé et les émotions surchargées. Je fonds en larmes. Après avoir repris mes esprits, en écoutant des paroles réconfortantes, je repars, ça va déjà mieux.
Le mal de tête persiste, j’augmente mon hydratation. Par chance, il passera un peu plus tard. En quelques kilomètres, mon corps se réveille, se réchauffe et j’alterne course et marche. A ce moment-là, je réalise la naïveté de mon plan initial. On change de stratégie : feeling. Je cours autant que je peux, sans me mettre dans le rouge. Alors que je me rapproche, plus lentement qu’espéré, des 75km de St Gildas, c’est dans l’adversité de la nuit que je sympathise avec Frank. On court un moment ensemble, ça fait du bien de penser à autre chose, de bavarder simplement. Puis nos routes se séparent quand il décide de marcher. J’atteins le ravito de St Gildas avec les premières lueurs du jour. On partage un moment rapide mais réconfortant, puis je repars. J’ai rangé la frontale, “pour de bon” me promets-je.
Je décide de me mettre un peu de musique. En Bretagne, rien de tel qu’un bon album de Manau. On est sur un chemin large et stable, la musique m’entraîne, je me sens littéralement revivre. Je cours vite, je double des coureurs incrédules. Je ne sais pas si c’est mon allure ou le fait que je chante en même temps. Un bonheur intense m’envahit. Après cette accélération, beaucoup de sable. Je choisis de marcher, par sécurité. Rien ne sert de s’épuiser à courir là-dedans.
Arzon, gros ravito. Je retrouve ma copine qui m’y attend pour m’assister. Changement de tenue, de chaussures, réparation des ampoules. Mais avec ce rafraîchissement, viennent les stigmates des kilomètres. Les douleurs et raideurs se multiplient. L’enchaînement des gels et autres produits énergétiques, la salade de pâtes maison ne passe pas. Ne plus pouvoir manger m’inquiète, c’est un problème à ne pas prendre à la légère.
Je repars confus du ravito, autant physiquement que mentalement, direction le bateau pour la traversée vers Locmariaquer. Je profite du bateau pour fermer les yeux. S’asseoir et attendre fait du bien. Il est 9h, j’arrive de l’autre côté. On est sur le retour. “Plus qu’à rentrer à Vannes”.
Je progresse dans la douleur, silencieux, courant quand mon corps me le permet. Je pense que c’est à peu près à ce moment que le vrai combat a commencé. Mon record précédent était de 60km, j’en ai bientôt fait le double, mais il faut que je le refasse une troisième fois.
→ Retour dans le monde réel
L’oeil du coach – Francis Dujardin« Gary Argaud m’a confié son premier ultra, l’Ultra Marin 175 km, avec très peu d’expérience sur les trails longue distance. Dès le départ, le travail a consisté à lui faire prendre confiance en ses possibilités, et à construire une préparation progressive et adaptée. Étape après étape, nous avons consolidé ses bases physiques et mentales. Voir Gary franchir la ligne d’arrivée, avec brio, a été une immense satisfaction : c’est la preuve que méthode, régularité et détermination mènent à la réussite, même sur un défi hors norme. » |
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